Information générale


Lorsqu’il est question d’éducation interculturelle, la complexité entre en jeu. D’ailleurs, plusieurs courants d’idées s’affrontent sur la définition à lui accoler. Ce qui est évident, c’est qu’il s’agit d’un champ d’intervention complexe dans lequel on trouve de nombreux concepts à définir pour une meilleure compréhension. En effet, les concepts liés à l’éducation interculturelle ont tous en commun la conciliation de l’ouverture à la diversité avec la cohésion sociale et l’égalité des chances. Dans un contexte de pluralisme et d’ouverture sur le monde, le rôle de l’école est essentiel afin de préparer tous les élèves à vivre ensemble. En somme, les intervenants scolaires doivent promouvoir auprès des élèves une attitude d’ouverture face à la pluralité ethnoculturelle.

Dans la politique d’intégration du MELS, huit orientations sont énoncées dont cinq portent sur l’éducation interculturelle.

Voici les cinq orientations touchant l’éducation interculturelle que l’on retrouve dans la politique :

  • L’apprentissage du français doit être considéré comme un processus continu (p. 24).

  • Le français, langue commune de la vie publique et véhicule de culture, sera valorisé par la communauté éducative (p. 25).

  • Le patrimoine et les valeurs communes du Québec, notamment l’ouverture à la diversité ethnoculturelle, linguistique et religieuse, doivent se traduire dans l’ensemble du curriculum et de la vie scolaire (p. 26).

  • Le personnel scolaire doit être formé pour relever les défis éducatifs liés à la diversité ethnoculturelle, linguistique et religieuse de la société québécoise (p. 32).

  • La diversité ethnoculturelle de la société québécoise doit être représentée dans les différents corps d’emploi du monde scolaire (p. 33).

 

D’autre part, « l’éducation interculturelle veut sensibiliser les élèves à la pluralité de la société et favoriser la participation équitable de tous les élèves, quelle que soit leur origine. Elle est une éducation à la diversité, une “éducation de tous au culturel” » (p. 34), Camilleri (1993).